L’OCMA dénonce une décision arbitraire à l’encontre de l’inspecteur Huguens Joseph.

Alors que les défis sécuritaires s’intensifient, la nation a besoin de cohérence, de justice et de reconnaissance envers ceux qui se battent sur le terrain.

Port-au-Prince, octobre 2025 — Dans un contexte d’insécurité persistante où les gangs armés continuent de semer la terreur dans plusieurs zones du pays, notamment à Port-au-Prince, l’Organisation des Citoyens en Mouvement de l’Artibonite (OCMA) tire la sonnette d’alarme contre une décision qu’elle qualifie d’"injuste et politisée", concernant le transfert de l’inspecteur de police Huguens Joseph, ancien responsable de l’unité spécialisée BOID.

Selon les informations communiquées par OCMA, l’inspecteur Joseph, reconnu pour son travail courageux et efficace dans la zone de Fort National, a été arbitrairement transféré par la Direction Générale de la Police Nationale d’Haïti, non pas sur la base d’une décision administrative fondée, mais pour des considérations politiques visant à le décourager. Ce transfert intervient après des interventions remarquées contre des groupes armés, alors que la population attend de la PNH un renforcement de la présence policière dans les zones les plus sensibles.

Pour OCMA, cette décision va à l’encontre des efforts nécessaires pour rétablir la confiance entre la population et l’institution policière, dans un pays où l’insécurité a déjà fait des milliers de victimes, déplacé des dizaines de milliers de familles, et paralysé l’économie nationale. Retirer un inspecteur expérimenté d’un poste aussi stratégique sans motif clair revient, selon l’organisation, à fragiliser encore davantage les dispositifs de sécurité.

Dans sa déclaration publique, l’OCMA exige formellement le retrait immédiat de cette décision de transfert et appelle également la société civile, les organisations de défense des droits humains, et les citoyens à se mobiliser pour soutenir les agents honnêtes de la PNH, qui risquent leur vie chaque jour pour protéger la population.

Alors que les défis sécuritaires s’intensifient, la nation a besoin de cohérence, de justice et de reconnaissance envers ceux qui se battent sur le terrain. Le combat contre l’insécurité ne saurait se faire sans le soutien réel aux forces de l’ordre engagées.

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