Une nouvelle année fiscale sous le signe de l’incertitude

Dans un contexte marqué par l’insécurité, le chômage et l’inflation, la majorité de la population haïtienne vit en dessous du seuil de pauvreté.

Économie

Publié le 11-Octobre-2025

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Port-au-Prince, le 9 octobre 2025 – Alors que le gouvernement s’apprête à entamer l’année fiscale 2025-2026 sous l’administration du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) et du Premier ministre, M. Alix Didier Fils-Aimé, l’Inspection Générale des Finances (IGF), structure techniquement déconcentrée du Ministère de l’Économie et des Finances (MEF), a lancé officiellement l’année fiscale 2025-2026 lors d’une cérémonie tenue en présence du ministre de l’Économie et des Finances, des directeurs généraux, des cadres du ministère et de plusieurs invités spéciaux (MEF, 2025).

L’IGF a été instituée par le décret publié dans Le Moniteur, Journal officiel de la République d’Haïti, no 47 du 25 mai 2006, pp.1-12, sous la présidence de M. Boniface Alexandre. Elle a pour missions de vérifier, contrôler, assurer l'audit technique, administratif, financier et comptable à priori et à posteriori sur l'ensemble de l'Administration Publique Nationale ; d'étudier toutes questions, d'exécuter toute mission relative aux finances publiques, à la comptabilité publique, aux programmes d'investissement public, aux marchés publics, aux patrimoines de l'État et des Collectivités Locales ainsi que celles liées à la discipline budgétaire et financière.

Parallèlement, La population demeure dans l’attente d’une hypothétique baguette magique que le gouvernement utiliserait pour la tirer de la misère dans laquelle elle s’enlise. Pendant ce temps, les femmes et les jeunes filles vivant dans les camps de déplacés continuent de subir des violences sexuelles, tandis que l’accès à l’eau potable et à des infrastructures sanitaires décentes reste largement inexistant.

Dans un contexte marqué par l’insécurité, le chômage et l’inflation, la majorité de la population haïtienne vit en dessous du seuil de pauvreté. Dès lors, quelles nouvelles stratégies budgétaires les autorités compétentes mettront-elles en œuvre afin de réduire la misère croissante qui sévit dans le pays depuis plus de trente (30) ans ?

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Zalère RAMEAU

Économiste en formation Certifié de BRH/CÉPALC

zalererameau001@gmail.com

(+509)3450-3696/4207-0847


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