
Publié le 13-Dec-2024
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Haïti : EDEM demande justice pour les victimes du massacre de Cité Soleil
Se posant en défenseur des populations vulnérables, EDEM insiste sur la nécessité de justice et de sécurité pour les habitants de Cité Soleil. « Ce massacre est une attaque contre l’humanité, contre les droits fondamentaux des citoyens. Nous demandons justice au nom de toutes les victimes et de leurs familles », a affirmé la coordination nationale du parti.
Le récent massacre de 184 personnes dans la localité de Wharf Fort Lilet, à Cité Soleil, a profondément choqué la nation haïtienne. Cet acte de barbarie, imputé à un groupe armé dirigé par Micanor Altès, alias "Wa Mikanò", met une fois de plus en lumière la violence extrême et l’impunité qui sévissent dans le pays.
Face à cette tragédie, le parti ÉLAN DÉMOCRATIQUE POUR LA MAJORITÉ (EDEM) s’est fermement positionné, dénonçant l’inaction des autorités et exigeant des mesures immédiates pour rétablir la sécurité et rendre justice aux victimes.
Un crime qui choque la nation
Le massacre survenu à Wharf Fort Lilet a principalement ciblé des populations vulnérables, y compris des personnes âgées et des enfants. Selon les premières informations, les tueries auraient été motivées par des croyances superstitieuses, le leader du gang accusant des résidents de pratiques vodouesque qui auraient causé la maladie de son enfant.
Cette tragédie n’est pas un cas isolé. Elle reflète une crise plus large dans les quartiers populaires de Port-au-Prince, où les gangs armés règnent en maîtres. Selon l’ONU, plus de 700 000 personnes ont été déplacées en Haïti à cause des violences, et les massacres comme celui de Cité Soleil deviennent de plus en plus fréquents.
EDEM critique vivement le gouvernement
Dans un communiqué officiel, EDEM a dénoncé l'incapacité du gouvernement dirigé par le Premier ministre CPT - Fils Aimé à protéger les citoyens et à garantir leur sécurité. « Ce massacre doit être réprimé avec la dernière rigueur de la loi », a déclaré la coordination nationale du parti. EDEM demande une réponse immédiate et appropriée des forces de l’ordre pour neutraliser les criminels responsables de ce drame.
Le parti accuse également le gouvernement de laxisme et d’inaction face à la montée des violences. « Chaque jour qui passe sans une action décisive des autorités est un jour où la population est abandonnée à elle-même face aux gangs », a ajouté un porte-parole du parti.
Des revendications claires
Pour répondre à cette crise, EDEM appelle à des mesures concrètes pour rétablir l’ordre et protéger les citoyens :
1. Une intervention immédiate des forces de sécurité : EDEM exige que les membres du gang dirigé par "Wa Mikanò" soient rapidement appréhendés et traduits en justice.
2. Une réforme judiciaire : Le parti souligne l’importance d’une justice indépendante et efficace pour juger les criminels et restaurer la confiance de la population.
3. Un renforcement de la coopération internationale : EDEM demande un soutien accru de la communauté internationale, notamment de la mission menée par le Kenya, pour aider la Police nationale d’Haïti à reprendre le contrôle des zones gangrenées par les violences.
Une voix pour le peuple
Se posant en défenseur des populations vulnérables, EDEM insiste sur la nécessité de justice et de sécurité pour les habitants de Cité Soleil. « Ce massacre est une attaque contre l’humanité, contre les droits fondamentaux des citoyens. Nous demandons justice au nom de toutes les victimes et de leurs familles », a affirmé la coordination nationale du parti.
Pour EDEM, cet événement tragique doit marquer un tournant dans la lutte contre l’insécurité en Haïti. « Le temps des discours est révolu. Il est temps d’agir pour que de tels drames ne se reproduisent plus jamais », conclut le communiqué.
Un appel à la solidarité nationale et internationale
Alors que les gangs continuent de semer la terreur à Port-au-Prince, l’appel d’EDEM trouve écho au sein de la société civile et des organisations internationales. Les Nations Unies et plusieurs ONG ont déjà exprimé leur indignation face à cette tragédie et exhorté les autorités à prendre des mesures décisives.
Face à cette situation critique, le peuple haïtien et la communauté internationale attendent des actions concrètes pour restaurer la paix et la sécurité.
Un appel à l’État : le silence est-il une option ?
Alors que les victimes de Wharf Fort Lilet et leurs familles pleurent leurs pertes, une question demeure : l’État haïtien continuera-t-il à observer passivement la multiplication de ces atrocités, ou prendra-t-il enfin des mesures concrètes pour stopper l’effusion de sang ?
Le peuple, laissé sans protection face aux gangs armés, doit-il encore tolérer ces massacres ou osera-t-il demander des comptes ? L’heure est venue pour les autorités de choisir entre l’inaction et une véritable réforme pour redonner espoir à une nation en détresse

Pelado LADOUCEUR
Journaliste
ladouceurpelado65@gmail.com
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