17 amantes, un évêque et zéro honte : miracle en soutane
Parole de fidèle : il faut croire aux miracles. Certains marchent sur l’eau, d’autres sur les cœurs. Et Monseigneur Ciro Quispe López, lui, a préféré marcher sur dix-sept d’entre eux sans jamais se mouiller la soutane.

Publié le 13-Octobre-2025
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L’histoire commence au Pérou, dans la ville paisible de Juli, où l’évêque de 51 ans menait une vie exemplaire du moins en apparence. Entre deux sermons sur la chasteté et le pardon, le saint homme entretenait discrètement… 17 relations amoureuses. Dix-sept. Oui, dix-sept. À croire qu’il suivait les douze apôtres, plus cinq suppléantes pour les jours de retraite spirituelle.
Tout allait bien jusqu’au jour où les bien-aimées du Monseigneur ont découvert qu’elles étaient en colocation sentimentale. Le scandale a éclaté quand l’une d’elles a reçu, par erreur, des messages et des photos destinées à une autre. Une scène de telenovela divine : prières, larmes, captures d’écran, et la fin du mystère du “pastoral care”.
Résultat : confrontation explosive, enquête du Vatican, puis communiqué officiel. Le 24 septembre 2025, le Pape Léon XIV accepte la démission de l’évêque pour “manquements moraux et abus sexuels”. Traduction : on lui retire la croix, mais pas le charisme.
Pendant que Rome parle de « tristesse et prière », les fidèles, eux, se demandent si la confession suffira à laver 17 péchés de chair. On dit que l’évêque aurait confié à un proche : « J’ai trop aimé, c’est vrai. Mais n’est-ce pas ce que Dieu nous enseigne ? »
Sacrée théologie de l’amour libre.
Ce scandale relance une vieille question : comment l’Église, qui prêche la pureté, peut-elle fermer les yeux sur tant d’hypocrisie sous ses dorures ? Ces hommes en soutane, prisonniers d’un vœu qu’ils ne tiennent plus, finissent souvent par le trahir en silence jusqu’à ce que le silence hurle plus fort que les sermons.
Et nous, pauvres mortels, restons là à compter les miracles : celui de l’évêque qui cumulait dix-sept amours, celui d’une institution qui s’en étonne encore, et celui, peut-être, d’une foi qui survit malgré tout.
Amen, ou presque.

Maxime Daniel ETIENNE
Journaliste
maximedanieletienne@gmail.com
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