Malaise en pleine audition : Rosemila Petit-Frère transportée d’urgence hors du parquet

Arrêtée il y a près de trois mois en République dominicaine, Rosemila Petit-Frère est accusée de complot contre la sûreté intérieure de l’État, association de malfaiteurs, et de connexions présumées avec des gangs armés.

L’audition de Rosemila Petit-Frère a tourné court ce mardi. L’ancienne mairesse d’Arcahaie, visiblement affaiblie, a été prise d’un malaise en plein interrogatoire dans le bureau du commissaire du gouvernement Fritz Patterson Dorval. Les agents de la DCPJ ont dû évacuer en urgence l’ex-proche d’Ariel Henry, interrompant ainsi une séance qui s’annonçait décisive.

Arrêtée il y a près de trois mois en République dominicaine, Rosemila Petit-Frère est accusée de complot contre la sûreté intérieure de l’État, association de malfaiteurs, et de connexions présumées avec des gangs armés.
Un cocktail explosif d’accusations qui fait d’elle l’un des symboles de la porosité entre la politique et la criminalité organisée.

Mais son avocat, Me Jean Riboul Casimir, ne l’entend pas de cette oreille. Dénonçant une détention prolongée sans jugement, il exige la libération immédiate de sa cliente. « Ma cliente est victime d’un acharnement politique », a-t-il martelé, dénonçant des conditions de détention inhumaines et une instruction à sens unique.

Aucune déclaration officielle n’a encore été faite sur l’état de santé de l’ex-mairesse, ni sur la reprise éventuelle de son audition.
Mais ce nouvel épisode, entre drame médical, bataille judiciaire et parfum de complot, ne fait qu’alimenter la chronique d’un dossier où la politique et la justice dansent un tango trouble.

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