Dénonciation de l’inégalité : le cas de Banatte Daniel

Banatte Daniel : quand la justice fait des différences entre détenus malades

Alors que Rosemila Petit Frère bénéficie d’un transfert médical urgent, le journaliste Banatte Daniel reste en détention malgré l’inquiétude croissante concernant son état de santé. Selon son avocat et ses proches, Banatte Daniel souffre de problèmes physiques sérieux, mais aucune mesure de libération conditionnelle ou de transfert médical n’a été annoncée.

Le silence autour de sa situation est frappant. La plupart des médias haïtiens n’ont pas relayé l’alerte, laissant le journaliste se battre seul face à une détérioration de sa santé derrière les barreaux.

Cette inégalité soulève des questions éthiques et légales majeures : si l’État reconnaît le droit à la santé d’un détenu, ce droit doit être appliqué universellement, indépendamment du statut ou de la visibilité médiatique de la personne.

Le cas de Banatte Daniel illustre une justice à plusieurs vitesses, où certaines décisions semblent dictées par la politique ou l’intérêt public plutôt que par l’équité et le respect des droits humains. Les défenseurs des libertés de la presse appellent à un traitement équitable et immédiat pour Banatte Daniel, afin de garantir que ses droits fondamentaux, notamment le droit à la santé, soient respectés.

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