Corventina, la Reine qui fait plier la CONCACAF une fois de plus

La Grenadière porte sur ses épaules bien plus qu’un maillot : elle porte Haïti dans son cœur et dans chacun de ses pas.

Il n’y avait, paraît-il, aucun doute. Et comment aurait-il pu y en avoir ? Quand Melchie “Corventina” Dumornay entre sur un terrain, les lois de la gravité semblent elles-mêmes lui céder le passage. Ce jeudi 6 novembre 2025, la CONCACAF a rendu un verdict qui résonne comme une évidence : la jeune prodige haïtienne est à nouveau sacrée Joueuse de l’année 2025. Deux années de règne consécutives. Deux ans à tenir tête à tout un continent, le sourire discret et la rage tranquille.

Sur les réseaux de la Confédération, une phrase simple, presque timide, accompagne l’annonce :
« Il n’y avait aucun doute. »

Effectivement. Aucun.
Comment douter face à une étoile qui, à chaque dribble, redonne espoir à une nation ? Comment hésiter devant une joueuse qui a fait de la fierté haïtienne un art, de son talent une poésie, et de son parcours un acte de résistance ?

Corventina, la fille de Mirebalais, n’a pas seulement conquis les stades ; elle a conquis le temps. Elle joue pour une île blessée mais debout, pour un peuple qu’on dit pauvre mais dont la richesse se mesure désormais en buts, en rêves et en victoires.

La Grenadière porte sur ses épaules bien plus qu’un maillot : elle porte Haïti dans son cœur et dans chacun de ses pas. Alors oui, que la CONCACAF la couronne encore et encore, car cette couronne ne brille pas que pour elle elle brille pour tout un peuple qui refuse d’abdiquer.

Haïti n’a pas fini de rayonner.
Et Corventina, elle, n’a pas fini de danser avec le ballon.

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