Haïti : DCPJ ou cirque judiciaire ? Justin Marc en chef d’orchestre du chaos

Pendant que les Haïtiens s’accrochent à l’espoir d’une justice qui protège, la DCPJ sous Justin Marc transforme chaque enquête en pièce de théâtre où la vérité est un acteur de second plan. Et dans ce spectacle, la seule victime certaine reste le peuple.

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Publié le 13-Novembre-2025

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Quand la police censée protéger la loi devient la scène d’un théâtre de l’absurde, on comprend que quelque chose cloche. À la DCPJ, Justin Marc n’est pas seulement directeur : il est magicien, scénariste et metteur en scène, capable de transformer enquêtes et rapports en simples instruments de sa volonté.

Enquêtes truquées : la justice à la carte
Depuis sa nomination le 18 août 2025, chaque dossier semble passer par le filtre de l’arbitraire. Le Rnddh accuse Justin Marc de falsifier des rapports, de manipuler des preuves, et d’orienter les enquêtes selon ses humeurs ou ses intérêts. La neutralité de l’institution ? Un concept visiblement obsolète.

Gangs et copinage : quand la loi se couche
Des agents corrompus, des trafiquants protégés, des dossiers bâclés… Tout cela sous le regard complice du directeur général. Même ceux qui ont semé la terreur dans le pays, membres de gangs armés, semblent bénéficier de la clémence sélective de Justin Marc. La DCPJ n’est plus un bouclier pour la justice : elle est une forteresse pour les complices et les bandits.

Pots-de-vin et passe-droits : le quotidien
Le Rnddh dénonce également des offres de pots-de-vin pour accélérer le traitement de dossiers de détenus. Le 10 septembre 2025, un chèque de 10 000 dollars américains aurait circulé dans les couloirs de la DCPJ, provoquant un tollé parmi les agents honnêtes et un sourire en coin chez ceux qui jouent le double jeu.

Révolutions et selfies criminels
Le 25 septembre, Arnel Bélizaire franchit les portes de la DCPJ comme dans un hall de cinéma, escorté par Justin Marc. Quelques heures plus tard, Barbecue et Krisla appellent à la révolution armée… en direct sur les réseaux. À ce stade, la police n’est plus un organe d’État : c’est un studio de propagande criminelle.


Dossiers sensibles mal gérés
De la saisie de drogue à La Tortue au traitement du journaliste Guerrier Henri, le constat est clair : la DCPJ est instrumentalisée pour servir des intérêts personnels, et non la justice. Le Rnddh tire la sonnette d’alarme : « Ces dérives menacent la neutralité et la crédibilité de la DCPJ, et par extension, l’intégrité de toute l’institution policière. »

Le peuple observe
Justin Marc a transformé la DCPJ en terrain de jeu pour corrompus et gangsters, alors que la population continue de subir les conséquences de cette dérive. Les dossiers se perdent dans les limbes, les chefs de gangs se pavanent, et la loi devient une marionnette entre les mains des puissants.

Pendant que les Haïtiens s’accrochent à l’espoir d’une justice qui protège, la DCPJ sous Justin Marc transforme chaque enquête en pièce de théâtre où la vérité est un acteur de second plan. Et dans ce spectacle, la seule victime certaine reste le peuple.

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Maxime Daniel ETIENNE

Journaliste

maximedanieletienne@gmail.com

+509 4133-8168


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