Sunrise Airways : Le seul coq de la basse-cour qui piétine ses passagers

Dans cette basse-cour où aucun autre oiseau n’ose chanter, Sunrise se croit tout permis : des billets vendus à prix d’or, un service à la clientèle digne d’un marché de rue, employés mal formés, arrogants, incapables de gérer la moindre réclamation et des passagers laissés à l’abandon, comme si leur seul tort était d’avoir fait confiance à cette compagnie.

Sunrise Airways s’impose en Haïti comme le seul coq de la basse-cour, dictant ses lois à une clientèle captive, sans concurrence réelle et sans régulation sérieuse. La compagnie fixe ses tarifs à des niveaux scandaleux, annule ou retarde ses vols à volonté, et traite ses passagers avec une arrogance déconcertante.

Dans cette basse-cour où aucun autre oiseau n’ose chanter, Sunrise se croit tout permis : des billets vendus à prix d’or, un service à la clientèle digne d’un marché de rue – employés mal formés, arrogants, incapables de gérer la moindre réclamation – et des passagers laissés à l’abandon, comme si leur seul tort était d’avoir fait confiance à cette compagnie.

Ce matin encore, un voyageur malade, excédé, a failli forcer l’embarquement pour rentrer aux Cayes. Voilà où mène la politique de mépris d’une compagnie qui se croit intouchable.
Mais la vraie question est ailleurs : jusqu’à quand Sunrise continuera-t-elle de jouer au coq sur le dos des Haïtiens, pendant que l’État, complice, ferme les yeux ?
Sunrise n’est pas un service aérien : c’est un racket, une humiliation, et le symbole parfait d’un pays où l’arrogance se vend plus cher que la dignité.
Philippe Bayard : Le coq qui refuse d’autres oiseaux dans la cour

Plus inquiétant encore, Philippe Bayard, président de Sunrise Airways, refuse toute idée d’ouverture du marché aérien haïtien à la concurrence. Dans une interview du 15 juillet 2025 accordée à Ayibopost, il a clairement affiché son désaccord avec l’arrivée d’autres fournisseurs de services.
Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) a dénoncé à plusieurs reprises ce monopole, affirmant que depuis 2024, Sunrise détient de facto le contrôle exclusif du transport aérien interne, au détriment des droits des consommateurs. Le RNDDH parle même d’une situation « prise en otage », où la compagnie fixe ses prix et sa qualité de service sans aucun contrepoids.

D’autres médias ont abondé dans ce sens :
Haïti Infos Pro : souligne que Sunrise Airways profite de l’absence de concurrence pour imposer des tarifs excessifs et maintenir un service médiocre.

Radio Maximum FM : rapporte que des dettes effacées ou allégées de Sunrise envers l’Autorité Aéroportuaire Nationale (AAN) nourrissent des soupçons de corruption et de complaisance des autorités.

Vant Bèf Info (VBI) : dénonce des « services médiocres » et un système verrouillé qui empêche l’arrivée d’autres compagnies aériennes.
PAP Post : cite les réponses de Sunrise Airways aux critiques, où Bayard affirme ne pas bénéficier d’un monopole légal, mais reconnaît les difficultés majeures d’accès au marché pour d’éventuels concurrents.

En clair, Philippe Bayard se comporte en coq jaloux de son territoire, refusant à d’autres compagnies le droit de chanter. Pendant ce temps, les passagers haïtiens, réduits au silence, subissent.

Bibliographie
1. Ayibopost – « Transport aérien : Philippe Bayard s’oppose à l’ouverture du marché » (15 juillet 2025).
2. Haïti Infos Pro – « RNDDH : Le transport aérien pris en otage par Sunrise Airways » (2024).
3. Radio Maximum FM – « Monopole de Sunrise, complaisance de l’AAN : le RNDDH crie au scandale » (14 août 2025).
4. Vant Bèf Info (VBI) – « Monopole, services médiocres et soupçons de corruption : le RNDDH alerte » (août 2025).
5. PAP Post – « Transport aérien en Haïti : Sunrise Airways répond aux critiques » (21 juillet 2025).

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