CULTURE

Adilaine Carel Louis : L’Étoile Haïtienne qui Redéfinit l’Excellence Internationale

Dès ses débuts, Carel a su allier compétences techniques, curiosité insatiable et esprit d’innovation. Formée en physiothérapie, gestion, finance et marketing, elle aborde chaque projet avec une approche holistique et centrée sur l’humain. Cette vision multidisciplinaire lui a permis de fonder Carel Clínica Médica, une clinique innovante offrant des soins de santé intégratifs à Curitiba, et Carel Agência de Turismo, spécialisée dans l’affrètement aérien, les services de change et le développement de partenariats internationaux. Chaque entreprise qu’elle dirige témoigne de sa capacité unique à conjuguer leadership, excellence opérationnelle et impact social. Sa trajectoire démontre qu’un leadership éclairé repose non seulement sur la réussite économique, mais aussi sur l’élévation des autres et la création de communautés inclusives et solidaires. Occean : Une Révolution Cosmétique Internationale En 2023, Adilaine Carel Louis fonde Occean, une marque de cosmétiques qui célèbre la diversité, la beauté de toutes les carnations et l’inclusion. Son premier produit, un gloss aux parfums raisin, fraise et pomme verte, connaît un succès immédiat, ouvrant la voie à une gamme complète de près de 40 produits alliant élégance, innovation et qualité exceptionnelle. Aujourd’hui, Occean est présente sur plusieurs marchés internationaux : Brésil, États-Unis, Portugal et République dominicaine, et séduit même des personnalités de renommée mondiale telles que Cristiano Ronaldo, preuve éclatante du rayonnement et de la crédibilité internationale de la marque. Occean n’est pas seulement une entreprise de cosmétiques : c’est un manifeste de confiance, d’inclusion et d’excellence, porté par une vision entrepreneuriale inspirée et audacieuse. Un Leadership Visionnaire et Humaniste Le parcours d’Adilaine Carel Louis est un modèle de résilience et de leadership éclairé. Face aux défis rencontrés en tant que femme noire, immigrante et entrepreneure, elle a choisi l’action, l’innovation et la collaboration. Chaque obstacle est devenu une étape pour grandir, chaque revers un apprentissage, chaque réussite une source d’inspiration pour d’autres. Elle incarne parfaitement la capacité à transformer l’adversité en moteur de succès, prouvant que la détermination, la discipline et l’engagement peuvent créer un impact durable, tant au niveau personnel que collectif. Un Modèle Universel et Inspirant Adilaine Carel Louis dépasse la définition classique de l’entrepreneuriat. Elle est un phare pour les Haïtiennes, pour toutes les femmes noires et pour tous ceux qui aspirent à réaliser leurs rêves malgré les obstacles. Son parcours démontre que la grandeur naît de la vision, du courage et de la persévérance, et que l’excellence ne se mesure pas seulement par le succès économique, mais par l’impact positif laissé sur les autres. Pour celles et ceux qui aspirent à créer, innover et impacter leur entourage, son exemple trace une feuille de route claire : croire en soi, investir dans son développement, bâtir un réseau solide et rester fidèle à une mission qui dépasse le simple profit. Adilaine Carel Louis n’est pas seulement une entrepreneure. Elle est une source d’inspiration universelle, un modèle de réussite au féminin et un symbole de l’excellence haïtienne portée à l’échelle mondiale. Son parcours rappelle que la véritable grandeur se construit avec audace, vision, intégrité et générosité, et que chaque rêve peut devenir une lumière capable d’illuminer le monde entier.

Burger Fest 2025 : Quand la gastronomie haïtienne se transforme en fête inoubliable !

Du 17 au 19 octobre 2025, Haïti s’apprête à vivre un événement unique où saveurs, créativité et musique se rencontrent pour célébrer le meilleur de notre culture. Le Burger Fest 2025 n’est pas seulement un festival culinaire : c’est une célébration de l’innovation locale, un hommage à ceux qui réinventent nos traditions avec audace et passion. Dans un contexte où les valeurs sociales haïtiennes semblent s’étioler, ce festival se veut un lieu de rassemblement, de partage et de solidarité, où chaque burger raconte une histoire et chaque rythme de musique fait vibrer l’âme haïtienne. Ce que vous y trouverez : -Des burgers originaux et créatifs, imaginés par des chefs et artisans locaux, mêlant goût, technique et innovation. -Des performances en live de DJ et de groupes de danse locaux pour faire danser petits et grands. -Un espace public accessible à tous, pensé pour que chacun puisse se régaler, s’amuser et se rencontrer. Ce festival est plus qu’un simple événement gastronomique : c’est une expérience sensorielle, où l’on découvre, partage et célèbre la richesse de notre identité haïtienne. Que vous soyez amateurs de bonne cuisine, passionnés de musique ou simplement curieux de vivre un moment unique, le Burger Fest 2025 est votre rendez-vous incontournable. Rejoignez-nous du 17 au 19 octobre et faites partie de cette grande fête du goût et de la culture haïtienne !

Jameson Innocent : la dignité d’un choix, la fureur d’être libre

Il est de ces hommes qui osent briser les chaînes invisibles, même quand elles se déguisent en prières. Jameson Innocent est de ceux-là. Hier encore chrétien évangélique, célébré pour ses chants de louange, il a choisi de déposer les armes du conformisme pour tendre l’oreille à la voix plus profonde de ses ancêtres. Il a quitté l’église, non par haine, mais par soif d’authenticité. Il a embrassé le vaudou, non par provocation, mais par fidélité à son âme et à l’histoire de son peuple. Et comme toujours, la liberté dérange. Les bancs religieux qui prétendent prêcher l’amour ont hurlé au blasphème. Les gardiens autoproclamés de la vérité se sont indignés, incapables de tolérer qu’un homme ose choisir sa route. Mais qu’est-ce donc qu’une foi qui tremble dès qu’un individu décide de respirer par lui-même ? Qu’est-ce donc qu’un Dieu qui s’effondre parce qu’un fils ose chercher ailleurs ? Jameson Innocent ne s’est pas laissé intimider. Sa musique s’est faite cri et tambour, prière et rébellion. Avec des titres comme Samba Nakay Igbo, il a transformé son art en arme lumineuse, un chant poétique où chaque note résonne comme une libération. Son parcours est un poème vivant, un manifeste spirituel où la dignité s’écrit en lettres de feu : choisir sa foi, c’est choisir sa liberté. Il nous rappelle que la vraie grandeur de l’homme ne se trouve pas dans l’obéissance aveugle, mais dans le courage de dire : je suis moi, même si cela vous dérange. Sa démarche est une gifle à l’intolérance, un éclat de lumière contre l’ombre des dogmes. Car la liberté spirituelle n’est pas une option : elle est un droit sacré, une fureur intérieure qui pousse l’âme à se relever, à refuser l’étouffement, à marcher fièrement vers sa vérité. Jameson Innocent n’est pas seulement un musicien ni un ancien chrétien devenu vaudouisant. Il est le symbole d’une rébellion digne, d’une quête lumineuse. Sa vie est un chant pour tous ceux qui veulent s’émanciper : un appel à ne plus avoir peur des jugements, à embrasser sa différence, à choisir sa foi comme on choisit son souffle. Oui, il est la dignité d’un choix. Oui, il est la fureur d’être libre.

Citadelle Laferrière, le sommet de l'histoire et du luxe Culturel d'Haïti

Perchée au cœur des montagnes majestueuses du Nord, la Citadelle Laferrière s’élève comme le symbole ultime de liberté et de bravoure. Bien plus qu’un site historique, elle incarne l’esprit d’un peuple qui, par courage et ingéniosité, a défié le temps et les adversités. Érigée par le roi visionnaire Henri Christophe entre 1805 et 1820, cette forteresse est une prouesse architecturale unique au monde : des murs de six mètres d’épaisseur, des bastions imposants capables d’accueillir des dizaines de canons, et des escaliers taillés dans la roche, offrant une harmonie parfaite entre force et esthétique. Chaque pierre, chaque recoin raconte l’histoire d’un peuple résilient et audacieux. Une expérience sensorielle hors du commun Depuis les terrasses de la Citadelle, laissez-vous envoûter par un panorama vertigineux : vallées luxuriantes, montagnes sculpturales et mer des Caraïbes scintillante. Chaque instant est une invitation à vivre l’histoire, à ressentir la puissance et la grandeur d’un héritage unique. ? Témoignages exclusifs de visiteurs internationaux : “Une expérience qui transforme la perception de l’histoire. Chaque pierre de la Citadelle raconte un récit d’audace et de liberté. Inoubliable !” — Yvon R., campinordais, vivant a Marseille “C’est plus qu’un monument, c’est un voyage sensoriel et émotionnel. La vue depuis les hauteurs m’a coupé le souffle.” — James H., rivanordais “La Citadelle Laferrière est l’un de ces lieux rares qui transcendent le tourisme pour devenir une véritable immersion dans la grandeur humaine.” — Sophia K., Allemagne “Marcher dans la Citadelle, c’est sentir le souffle de l’histoire et la fierté d’un peuple. Une expérience unique qui me rappelle que le voyage est bien plus qu’un simple déplacement : c’est une connexion avec l’âme d’un pays”, confie Dayana Exavier, cadre brillante de Movicash, illustrant parfaitement l’esprit de l’agence. Movicash ne se contente pas d’organiser des voyages entre Haïti, le Chili, le Mexique et le Nicaragua : chaque itinéraire est conçu pour offrir une immersion culturelle et émotionnelle, transformant chaque destination en aventure mémorable où patrimoine, découverte et émotions se rencontrent. Pourquoi la Citadelle Laferrière est une destination incontournable : Immersion culturelle : Découvrez l’histoire révolutionnaire d’Haïti à travers une architecture militaire exceptionnelle. Photographie et panoramas : Capturez des vues spectaculaires dignes des plus prestigieux magazines de voyage. Expérience premium : Des visites guidées exclusives, des sentiers d’exploration et des moments privilégiés pour contempler la majesté du site. La Citadelle Laferrière n’est pas seulement un lieu à visiter – c’est une expérience à vivre. Chaque pas vous rapproche du cœur battant de l’histoire, chaque panorama vous rappelle la puissance d’un héritage qui défie le temps. C’est la promesse d’un voyage inoubliable, où luxe et patrimoine se rencontrent. Réservez dès aujourd’hui votre aventure Haïtienne et laissez la Citadelle Laferrière transformer votre voyage en légende inoubliable, entre immersion culturelle, émotions et découvertes exceptionnelles.

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SANTé

Jocelyn Justin : quand l’État haïtien tue par indifférence et abandon

Un 24 décembre 2024 à Port-au-Prince Une journée qui devait être celle de la fête se transforme en carnage. Près de l’Hôpital général de Port-au-Prince (HIEH), des balles tirées avec précision fauchent deux journalistes et un policier. Jocelyn Justin, touché au visage et aux maxillaires, est laissé pour mort, non seulement par les assaillants mais aussi par l’État haïtien, complice par son silence et son inaction. Les auteurs de cette attaque ? Des tireurs incontrôlés, oui, mais surtout des institutions incapables de protéger ceux qui osent informer. Le Conseil Présidentiel de Transition (CPT), le gouvernement d’Alix Didier Fils-Aimé, et tous les bureaucrates affairés à leurs chèques, ont regardé Justin agoniser à Cuba, sans un geste, sans un mot, comme si la vie d’un journaliste n’était qu’un détail administratif. La chirurgie urgente promise pour juillet 2025 ? Une plaisanterie macabre. Les médicaments, la nourriture, l’abri ? Nuls. Le traitement réservé à Justin par l’État haïtien : l’indifférence totale, digne d’un scénario kafkaïen où les vies humaines sont des papiers sans valeur. Joseph Guyler C. Delva, de SOS Journalistes, le dit clairement : « Laisser un journaliste blessé à l’étranger, c’est un crime d’État. » Et il a raison. Car au-delà des tireurs, au-delà de la violence brute, ce qui tue encore Justin, c’est la complicité silencieuse des autorités, des acteurs politiques et des fonctionnaires, qui ont transformé la bureaucratie en arme létale. RTVHaïti exprime sa solidarité totale à la famille de Jocelyn Justin, à ses confrères tombés et à leur famille. Nous rendons hommage à leur courage, à leur persévérance, et à leur engagement pour dire la vérité dans un pays où dire la vérité peut vous coûter la vie. Leur combat est un phare dans la nuit, et l’État haïtien est un phare éteint, volontairement aveugle. SOS Journalistes annonce des sit-in devant la Primature et la Villa d’Accueil. Le gouvernement haïtien doit rendre des comptes. Chaque minute de silence est une minute de trop. Chaque promesse non tenue est un coup de plus porté à la dignité d’un journaliste. Et chaque complicité passive est une tache indélébile sur l’honneur du pays. Le calvaire de Jocelyn Justin n’est pas seulement un scandale : c’est un avertissement pour tous. La presse haïtienne n’est pas un terrain de chasse, et l’impunité n’est pas une option. Les responsables, qu’ils soient tireurs, complices ou bureaucrates, doivent répondre. L’histoire les jugera, et le peuple haïtien n’oubliera pas.

publié récemment

Éducation

Port-au-Prince : un professeur assassiné, sa fille meurt de douleur quelques jours plus tard

À Port-au-Prince, la mort ne surprend plus personne, mais elle continue d’humilier tout un peuple. Maurice Dupuy, professeur d’anglais respecté au Lycée National de Pétion-Ville, a été abattu en pleine rue, un matin ordinaire, alors qu’il se rendait à son travail. Quelques jours plus tard, sa fillette de sept ans, Consuélita Emmanuella, est morte à son tour. Pas de balle cette fois juste un cœur trop fragile pour supporter la douleur. Selon des témoins, tout serait parti d’une simple phrase. Voyant des hommes armés rançonner les passants à un carrefour de Pétion-Ville, le professeur aurait murmuré : « Yon jou sa gen l pou fini. » (« Un jour, ça devra finir. ») Une parole d’espoir, devenue condamnation. Quelques secondes plus tard, il était à terre, frappé à mort pour avoir parlé trop haut dans un pays où le silence est devenu une stratégie de survie. À la maison, la tragédie a brisé l’enfance. Consuélita n’a plus voulu manger, ni parler, ni jouer. Son corps s’est éteint comme s’éteint une bougie dans le vent. Les médecins ont évoqué une douleur abdominale ; la famille, elle, parle d’un chagrin insoutenable. Comment vivre à sept ans quand tout ce qu’on aimait s’effondre ? Dans le quartier de Fontamara, la tristesse se mêle à la résignation. Les voisins pleurent, mais sans surprise. Ici, les morts se succèdent comme les jours : enseignants, chauffeurs, étudiants, marchandes tous vulnérables, tous livrés à la même fatalité. Pendant ce temps, l’État regarde ailleurs. Les institutions s’effondrent, les promesses s’évanouissent, et les bourreaux paradent en plein jour, sûrs de leur impunité. Mais combien de Dupuy faudra-t-il encore ? Combien d’enfants comme Consuélita devront mourir avant qu’Haïti ne se réveille de ce coma moral ? Car ce qui tue aujourd’hui, ce ne sont pas seulement les balles. C’est le silence. C’est l’habitude. C’est cette acceptation lente et lâche de l’inacceptable. Le deuil de la famille Dupuy devrait être celui de toute une nation. Mais peut-être qu’Haïti, elle aussi, est en train de mourir — à force de ne plus pleurer.

Date : 16-Oct-2025
Auteur : Maxime Daniel ETIENNE
Éducation

Lycée Marie Jeanne : Le Ghetto Oublié de l’État Haïtien

Dans le local du Lycée Marie Jeanne, ce qui devrait être un espace d’apprentissage est devenu un camp de survie. Des dizaines de familles, entassées dans des conditions inhumaines, vivent un calvaire quotidien. L’eau est rare, les sanitaires inexistants, et la nourriture ne suffit jamais. Pourtant, ces vies brisées semblent invisibles pour un gouvernement sourd et aveugle. Les habitants dénoncent une promesse non tenue : l’aide financière que l’État avait promis pour permettre leur retour chez eux n’a jamais été versée. Chaque jour, ils implorent, supplient et attendent, mais le silence et l’indifférence persistent. Pendant ce temps, le gouvernement se pavane dans ses promesses d’élections, oubliant ses obligations élémentaires envers le peuple. Élections ou pas, les familles du Lycée Marie Jeanne continuent de souffrir, piégées dans un piège de négligence et de désintérêt politique. La frustration est palpable. Les habitants dénoncent ce qu’ils appellent un “devoir de maison jamais fait” par l’État : les petites actions concrètes, celles qui pourraient réellement sauver des vies, sont toujours reportées ou ignorées. Il est temps de mettre un nom sur cette injustice : des vies humaines sacrifiées sur l’autel de promesses électorales. Pendant que l’État parle, les familles crient, survivent, et meurent à petit feu.

Date : 16-Oct-2025
Auteur : Maxime Daniel ETIENNE
Actualité

Assassinat du professeur Maurice Dupuy : un éducateur abattu pour avoir osé parler

Selon les témoignages recueillis, le pédagogue se trouvait à bord d’un bus de transport public lorsqu’un groupe armé appartenant à la coalition « Viv Ansanm » a intercepté le véhicule. Alors que les bandits exigeaient une rançon aux passagers, Maurice Dupuy aurait murmuré : « Yon jou sa gen pou l fini. » Une phrase simple, mais lourde de sens, qui aurait suffi à provoquer la colère de ses bourreaux. Deux hommes l’auraient immédiatement fait descendre du bus, sous le regard impuissant des passagers. Pendant deux jours, sa famille est restée sans nouvelles. C’est le samedi 11 octobre qu’ils ont finalement appris la terrible nouvelle : le corps sans vie de Maurice Dupuy avait été retrouvé. Père de trois enfants, il était le principal soutien de sa famille. Son épouse et ses enfants, anéantis, peinent aujourd’hui à comprendre comment un homme qui a consacré sa vie à l’éducation a pu être abattu pour une simple parole de dignité. L’assassinat de Maurice Dupuy s’ajoute à la longue liste de victimes de l’insécurité qui déchire le pays, frappant désormais sans distinction les enseignants, les travailleurs, les commerçants et les simples citoyens. Alors que les autorités multiplient les promesses, la rue Nicolas devient un nouveau symbole : celui d’un pays où parler est devenu un risque de mort.

Date : 16-Oct-2025
Auteur : Maxime Daniel ETIENNE

A LA UNE

Mirbalais : Bernide Celestin (Andou) exécutée en direct pendant un appel vidéo avec sa famille

Une exécution en ligne, sous les cris d’une famille impuissante Selon les informations recueillies par TJ-Com & Promo, les bandits ont mis leur menace à exécution pendant que la victime discutait avec ses proches. Les ravisseurs réclamaient 100 000 dollars américains. Après un premier versement de 20 000 dollars, la famille devait livrer le reste avant le 14 octobre 2025. N’ayant pas pu réunir la somme, elle a assisté, impuissante, à l’exécution brutale de leur fille bien-aimée. La promesse trompeuse d’une sécurité illusoire Originaire de Mibalè, Bernide Celestin avait été kidnappée après avoir décidé de retourner vivre chez elle, croyant à la parole d’hommes armés promettant qu’ils ne s’en prendraient à personne. Cette promesse n’était qu’un mensonge de plus, dans un pays où la parole des armes pèse plus lourd que celle de la loi. Un pays sans État, une population sans défense Pendant que les gangs dictent leur loi, les autorités restent muettes. Chaque jour, des vies s’éteignent, des familles s’effondrent, et la peur devient la seule constante de la vie nationale. Combien d’autres Bernide faudra-t-il encore pour réveiller la conscience des dirigeants ? Combien de mères, de filles, de pères devront tomber avant que le gouvernement haïtien sorte de son silence coupable ? Les responsables étatiques, du ministre de la Justice au Directeur général de la Police nationale, peuvent-ils encore dormir en paix pendant que les Haïtiens sont exécutés en direct sous les yeux de leurs familles ? Le cri d’un peuple abandonné La mort de Bernide Celestin (Andou) n’est pas seulement un drame familial, c’est un symbole national. Elle incarne la souffrance d’un peuple abandonné par l’État, livré à la barbarie, condamné à prier pour survivre. Tant que l’impunité régnera, Haïti ne sera qu’un territoire sans justice, où les criminels dictent le rythme de la mort et où le silence officiel vaut complicité. RIP Bernide Celestin (Andou)

POLITIQUE

Moïse Jean-Charles : l’homme qui souffle sur la braise et pourrait bien brûler le pays

Quand les sanctionnés dénoncent les imposteurs Arnel Bélisaire, ancien parlementaire, récemment sanctionné pour ses liens présumés avec des gangs et des réseaux de corruption, a relancé le débat autour de la moralité politique en Haïti. Dans une vidéo devenue virale, il accuse Moïse Jean-Charles, leader du parti Pitit Dessalines, d’être le fondateur de la coalition “Viv Ansanm”, présentée comme un réseau à dérives criminelles. « Quand un homme sanctionné pour ses dérives dénonce un autre pour ses alliances mafieuses, c’est que la République est tombée bien bas », écrit Maxime Daniel Etienne dans cette tribune. Cette accusation n’est pas isolée. Elle réactive une série de soupçons anciens qui poursuivent Moïse Jean-Charles depuis plus de deux décennies. Les fantômes du passé Entre 2000 et 2006, plusieurs rapports du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) mentionnaient déjà l’ancien maire de Milot pour abus d’autorité, menaces et intimidation politique. Des médias de référence comme Le Nouvelliste et Radio Kiskeya avaient relayé les plaintes d’opposants dénonçant un climat de peur dans le Nord, entretenu par le politicien à la rhétorique incendiaire. Deux décennies plus tard, le scénario semble se répéter : accusations de collusion avec des gangs, de trafic de drogue et même d’organes humains. Des allégations graves, relayées sur YouTube, Facebook et TikTok, sans qu’aucune enquête judiciaire ne soit ouverte. Le patriote ou le marchand de colère ? Moïse Jean-Charles se présente comme le héritier de Dessalines et le porte-voix du nationalisme haïtien. Mais derrière ce discours patriotique, des pratiques douteuses émergent. D’anciens proches affirment que des manifestants étaient payés 1 000 gourdes pour grossir artificiellement les cortèges de Pitit Dessalines. D’autres évoquent des circuits financiers opaques, alimentés par des versements réguliers en dollars. “Le patriotisme de façade est devenu un business rentable.” Au lieu d’incarner la révolution, Moïse Jean-Charles serait devenu, selon plusieurs observateurs, un marchand de colère, exploitant la misère et la colère du peuple à des fins personnelles. Accusations récentes et rumeurs persistantes Depuis 2024, une nouvelle vague d’accusations a refait surface, portée autant par ses opposants que par d’anciens alliés. Aucune de ces allégations n’a encore donné lieu à une procédure judiciaire, mais leur accumulation renforce un climat de suspicion : Création et financement de “Viv Ansanm”, coalition soupçonnée de liens criminels. Source : Arnel Bélisaire, vidéo virale (2025). Collusion avec des gangs armés. Sources : articles d’opinion, publications politiques. Allégations de trafic d’organes et de cocaïne. Sources : médias alternatifs, témoignages vidéo. Paiement de militants pour manifestations. Témoignages d’ex-proches, réseaux sociaux. Enrichissement personnel suspect. Rumeurs et blogs d’investigation. Appels répétés à la violence et à la désobéissance civile. Archives : Le Nouvelliste, Miami Herald. Signalements RNDDH (2000–2006) : abus de pouvoir, menaces, intimidation politique. Le double visage du “Déssalinien” autoproclamé Moïse Jean-Charles hurle contre les élites et les puissances étrangères, mais agit selon les mêmes logiques opaques qu’il prétend combattre. Il parle au nom du peuple tout en négociant avec ses bourreaux. “Haïti n’a plus d’ennemis : elle n’a que des marchands de chaos.” Le chef de Pitit Dessalines se drape dans le patriotisme pour masquer un système de pouvoir bâti sur la manipulation, la peur et l’ambition personnelle. “Haïti brûle déjà. Elle n’a pas besoin qu’on souffle encore sur les braises.” La question qui tue Qui protège Moïse Jean-Charles ? Qui finance ses croisades ? Et pourquoi la justice haïtienne reste-t-elle muette ? Tant que ces questions resteront sans réponse, les braises du chaos continueront d’alimenter le feu d’un pays qui se consume lentement. « Quand même les sanctionnés dénoncent les imposteurs, c’est que la République est pourrie jusqu’à l’os. » — un citoyen engagé

Quand la peur et la corruption gouvernent, voter devient un simulacre.

Port-au-Prince le 9 Octobre 2025- Haïti se prépare-t-elle réellement à voter ? Entre gangs armés, institutions en faillite et politiciens corrompus, le capital confiance est à zéro. Même les membres du CEP savent qu’ils ne font pas des élections : ils organisent un désastre sous supervision diplomatique. Capital confiance : zéro Ils veulent des élections. Encore. Comme si un bulletin de vote pouvait purifier un pays gangréné jusqu’à la moelle. Comme si la démocratie pouvait fleurir au milieu des cendres, des balles et du désespoir. Haïti n’est pas prête à voter. Haïti est prête à craquer. Pendant que le Conseil présidentiel parle de “calendrier électoral” et de “mobilisation nationale”, les quartiers s’effondrent, les enfants fuient, les gangs avancent. Et dans cette farce collective, le Conseil Électoral Provisoire lui-même ne se fait plus d’illusions. Les membres du CEP savent qu’ils n’organiseront pas des élections ils organiseront un désastre sous supervision diplomatique. Personne n’y croit. Pas même eux. Le capital confiance est zéro, archi-zéro. Et pourtant, tout le monde fait semblant : Les politiciens, les ambassadeurs, les conseillers, les “observateurs”. Chacun joue sa partition dans ce théâtre de carton-pâte pendant que la réalité, elle, hurle dehors. Le peuple n’attend plus rien d’eux, sinon qu’ils partent ou se taisent. Depuis trente ans, on nous vend la même illusion : “transition”, “consensus”, “renouveau”, “inclusion”. Des mots qui ont perdu tout sens dans la bouche de ceux qui les répètent sans honte. Ce pays est dirigé par des hommes qui ont transformé la faillite en stratégie de pouvoir, et la misère en carburant électoral. Et les parrains internationaux, eux, observent en applaudissant mollement. Ils “accompagnent” comme on accompagne un malade en phase terminale jusqu’à la tombe. Ils parlent de démocratie, mais financent le simulacre. Ils parlent de stabilité, mais alimentent le chaos. Ils veulent des élections, oui, mais pas pour les Haïtiens : Pour leurs rapports, leurs statistiques, leurs communiqués triomphants. Mais la vérité est nue, brutale, indiscutable : On ne peut pas voter dans un pays qu’on ne contrôle plus. On ne peut pas parler de “volonté populaire” quand le peuple est en fuite. On ne peut pas parler de “légitimité” quand la peur décide de qui vit et qui meurt. Non, les conditions ne sont pas réunies. Non, ce pays n’a pas besoin d’un scrutin. Ce pays a besoin d’un choc moral, d’une révolte lucide, d’un réveil collectif. Il faut purger la classe politique, briser la spirale des imposteurs, reconstruire la dignité avant même de songer à une urne. Qu’ils gardent leurs bulletins et leurs promesses : Le peuple, lui, garde sa colère. Et quand viendra l’heure du verdict, il sera sans appel : Vous avez perdu plus qu’une élection vous avez perdu le droit d’être crus. Capital confiance : zéro.

Un sanctionné accuse un ancien parlementaire d’être le fondateur de la coalition criminelle “Viv Ansanm”

Quand la politique haïtienne se transforme en théâtre d’ombres Haïti n’en finit plus de surprendre. À chaque scandale, on croit avoir tout vu — puis surgit un nouvel épisode qui dépasse les précédents. Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, Arnel Bélizaire, ancien député et récemment sanctionné par la communauté internationale, a jeté un pavé dans la mare : il accuse Moïse Jean-Charles, ex-sénateur et chef du parti Pitit Dessalines, d’être le fondateur de la coalition criminelle “Viv Ansanm.” Oui, vous avez bien lu. Le même Moïse Jean-Charles, celui qui s’est autoproclamé porte-drapeau du patriotisme, serait selon Bélizaire l’architecte d’une alliance entre gangs et politiciens, destinée à manipuler le pays par la peur et la violence. Un scénario si absurde qu’il en devient presque banal, dans un pays où les frontières entre activisme, opportunisme et criminalité se brouillent chaque jour un peu plus. Viv Ansanm : coalition ou cartel ? Dans sa diatribe enflammée, Bélizaire affirme que “Viv Ansanm” n’a rien d’un projet politique. Selon lui, il s’agirait d’une structure criminelle déguisée en mouvement social, construite pour coordonner des groupes armés sous couvert de revendications populaires. “C’est Moïse Jean-Charles ki mete tout sa sou pye,” aurait-il lâché dans la vidéo, le regard fixe, la voix tremblante d’indignation. Sur les réseaux, la phrase a fait l’effet d’une détonation. Certains y voient un règlement de comptes entre anciens camarades, d’autres une confession d’un acteur du système qui, pour sauver sa peau, vide son sac.Mais une chose est sûre : ce genre d’accusation, dans le contexte actuel, n’est pas anodin. Quand le patriotisme devient business Le leader de Pitit Dessalines n’a pas encore réagi. Silence stratégique ou mépris calculé ? Depuis des années, Moïse Jean-Charles manie la parole avec la précision d’un sabre : ton populiste, drapeau en main, discours anti-impérialiste et promesses enflammées. Mais derrière les slogans, beaucoup voient un commerce de la colère : manifestations orchestrées, militants payés, et rhétorique patriotique recyclée pour nourrir une ambition personnelle. Bélizaire ne fait que dire tout haut ce que d’autres murmurent depuis longtemps : que la “résistance nationale” serait devenue une entreprise politique rentable, où le peuple sert de carburant et la peur, de moteur. Deux anciens élus, une même ombre Ironie du sort : les deux hommes, jadis figures du changement, incarnent aujourd’hui le désenchantement d’un pays trahi par sa propre élite. Leur affrontement rappelle une querelle entre anciens complices politiques qui connaissent trop bien les secrets l’un de l’autre. Pendant qu’ils s’accusent à coups de vidéos virales, les gangs, eux, continuent de régner, les quartiers brûlent, les familles fuient, et la population survit dans la terreur et la misère. Pendant que Bélizaire crie, Jean-Charles se tait. Et pendant qu’ils jouent leur duel de théâtre, le pays s’enfonce dans une tragédie sans fin. Qui osera fonder un pays ? Au final, la question n’est plus de savoir qui a fondé Viv Ansanm, mais qui osera refonder Haïti. La satire se confond avec la réalité : ici, même les accusations de crimes deviennent des armes politiques. La justice reste muette, les institutions impuissantes, et la population regarde épuisée ce cirque politique se rejouer, encore et encore.

Luis Abinader : Petit-fils d’immigrés, bourreau des Haïtiens et complice du chaos

Santo Domingo, le 26 Septembre 2025 – Petit-fils d’immigrés libanais fuyant la misère, Luis Rodolfo Abinader Corona s’est mué en bourreau des Haïtiens. Il se drape dans la modernité mais gouverne avec les relents d’une xénophobie d’État assumée. Son nom rime désormais avec expulsions massives, déportations brutales et mépris des droits humains. Une purge ethnique maquillée en politique migratoire Depuis son arrivée au pouvoir, Abinader orchestre une politique migratoire d’une violence institutionnelle rare. En 2023, plus de 252 000 Haïtiens ont été expulsés selon l’OIM. Sans procès, sans recours, sans avocat. Femmes enceintes, enfants, ouvriers réguliers : personne n’échappe aux rafles. Ce n’est pas une politique stricte : c’est une purge ethnique sous couvert de « souveraineté », avec une presse complice et des autorités silencieuses. Amnesty International et Human Rights Watch parlent de violations systématiques des droits humains. Le double jeu : refuser les Haïtiens, nourrir les gangs Tandis qu’Abinader vocifère contre les migrants, ses forces armées ferment les yeux sur le trafic d’armes vers Haïti. En novembre 2023, un colonel dominicain a été arrêté pour contrebande d’armes. Résultat ? Silence radio. Pas d’enquête. Pas de purge. Pas de justice. Pourquoi ? Parce que le chaos haïtien l’arrange. Il nourrit sa rhétorique sécuritaire, justifie ses expulsions et alimente son capital politique. Abinader crache sur les Haïtiens d’un côté, et profite de leur agonie de l’autre. Une économie droguée à la sueur haïtienne Ironie brutale : la République dominicaine dépend du travail haïtien. Agriculture, BTP, hôtellerie : sans eux, le pays s’écroule. Leur contribution dépasse 6 milliards de dollars au PIB. Et pourtant, ces travailleurs sont invisibles, surexploités, traqués. L’État vit de leur sueur tout en les traitant comme des parias. C’est un esclavage moderne. Abinader, l’ingratitude en héritage Si la République dominicaine des années 1920 avait appliqué les lois actuelles, la famille Abinader aurait été expulsée à son arrivée. Pas d’entreprise familiale. Pas de fortune. Pas de carrière politique. Pas de présidence. L’homme qui ferme aujourd’hui les frontières doit son existence même à une politique d’accueil. Son ingratitude est une trahison historique. Haïti : libérateur oublié, persécuté aujourd’hui Sans Haïti, il n’y aurait pas eu de République dominicaine libre aussi tôt. En 1822, ce sont les troupes haïtiennes qui abolissent l’esclavage à l’Est de l’île. Cette vérité dérange les héritiers de Trujillo. Elle dérange Abinader. Mais l’histoire ne s’efface pas : elle condamne. Une continuité coloniale - 1937 : massacre de 20 000 Haïtiens sous Trujillo. - 2021–2024 : déportations massives, rafles, détentions arbitraires. - 2022 : travail forcé documenté dans les bateyes. - 2023–2024 : campagnes racistes dans les médias. Ce n’est pas une série d’abus isolés. C’est un système. Une idéologie. Un apartheid migratoire au XXIe siècle. Conclusion : dénoncer, résister, sanctionner Luis Abinader n’est pas un réformateur. C’est le visage souriant d’un racisme d’État. Sa politique piétine la dignité humaine et transforme la peur en outil de gouvernement. La communauté internationale, l’OEA, les chancelleries occidentales qui ferment les yeux sont complices. Leur silence légitime l’injustice. Il faut nommer les bourreaux, geler les aides, isoler politiquement le régime Abinader et soutenir les Haïtiens dans leur droit à la dignité. L’histoire retiendra que Luis Abinader n’a pas protégé une nation. Il a institutionnalisé la haine.

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